L'esclavage

Source pour l'iamge: capture d'écran du film Amnistad, Steven Spielberg: http://www.google.fr/imgres?biw=1280&bih=890&tbm=isch&tbnid=pOyc3xnS2gb65M%3A&imgrefurl=http%3A%2F%2Facademic.sun.ac.za%2Fforlang%2Fbergman%2Freal%2Famistad%2Ffilm%2Fr_boxoffice.htm&docid=I16RO0PkEIzgDM&imgurl=http%3A%2F%2Facademic.sun.ac.za%2Fforlang%2Fbergman%2Freal%2Famistad%2Ffilm%2Fassets%2Famistad1a.jpg&w=350&h=235&ei=2j77Uq_jCaPa0QXUpoGIDg&zoom=1&iact=rc&dur=502&page=1&start=0&ndsp=22&ved=0CG4QrQMwBw

Cet article sera consacré à une page essentielle de l'histoire des Antilles: l'esclavage. Le XVII me siècle a vu le début du commerce triangulaire, entre la France, L’Afrique et les Antilles. Très vite, les hommes sont réduits à l’état de marchandise et vendus comme esclaves à des békés (propriétaires blancs de terres et d’esclaves aux Antilles). Arrivés aux Antilles, ils ont inventé un langage pour communiquer entre eux et avec leurs maîtres, car ils ne parlaient pas la même langue : c’est comme ça que sont nés les  différents créoles. En effet, les esclaves venaient de plusieurs pays d’Afrique et il leur était, par conséquent, impossible de se comprendre. Ils étaient surtout employés dans les plantations de cannes à sucre et au domicile de leur maître. Beaucoup mouraient à cause des conditions extrêmes de travail : très peu de nourriture et d’eau alors qu’ils étaient sous un soleil de plomb. Ils vivaient dans des cases (maisons de fortune) et mangeaient essentiellement du manioc. Considéré par certains comme crime contre l’humanité, il est aboli définitivement en 1848, par Victor Schœlcher. Celle-ci se fait par étapes : une première fois aboli en 1793, il est rétabli par Napoléon pour Joséphine de Beauharnais, fille de békés, en 1802. Aujourd’hui encore, la culture antillaise porte les stigmates de cette période sombre, puisque des chansons ou peintures le dénoncent.